Paralysie du sommeil démon?

La « paralysie du sommeil » est un trouble du sommeil qui advient à l’endormissement (état hypnagogique) ou au réveil (état hypnotique).Caractérisée par l’impossibilité de bouger ou de parler, elle est souvent associée à une sensation de présence inquiétante et à des hallucinations. L’état de paralysie dure généralement de quelques secondes à plusieurs minutes. C’est un trouble du sommeil relativement fréquent : 20% de la population en aurait fait l’expérience, en particulier lors de l’adolescence.

 

Ce trouble qui survient lors d’états intermédiaires entre la veille et le sommeil se produit le plus souvent au moment du réveil matinal ou à la fin d’une sieste au cours de la journée. La paralysie peut se produire quelle que soit la position du corps, mais elle a lieu plus fréquemment quand le dormeur est étendu sur le dos. Dans cette condition, le dormeur qui se réveille se sent complètement paralysé, incapable de bouger les membres, de parler ou de crier. Cet état peut durer de quelques secondes à plusieurs minutes. L’expérience est souvent d’autant plus mal vécue que, dans les deux tiers des cas, elle s’accompagne d’hallucinations hypnagogiques visuelles ou tactiles. Aussi elle est souvent associée à une intense sensation d’épouvante et de terreur. 

Le Mécanisme de la paralysie du sommeil


Durant la phase de sommeil paradoxal (sommeil avec rêves), le corps est paralysé. Cette atonie musculaire, visant à nous empêcher d’agir pendant nos rêves, est la conséquence de l’inhibition des moto-neurones spinaux par un neurotransmetteur, la glycine. Normalement, les hormones se dissipent avant la fin du rêve et avant le réveil. Dans de rares cas cependant, les hormones continuent à annihiler les fonctions motrices du corps lorsque la personne est éveillée : celle-ci se retrouve paralysée. Sous l’emprise de la peur, le cerveau, encore dans un état de conscience intermédiaire entre le songe et l’éveil, essaie de trouver une explication à cette paralysie et produit l’entité ou la présence effrayante. La plupart du temps, le seul fait d’expliquer le mécanisme de la paralysie du sommeil aux personnes qui en souffrent fait non seulement disparaître la peur mais aussi les hallucinations associées. D’un point de vue clinique, la paralysie du sommeil est un des symptômes de la narcolepsie (un trouble du sommeil où le sujet s’endort de manière incontrôlée). Toutefois, de nombreuses personnes sont affectées de paralysie du sommeil sans être atteintes de cette maladie. Les causes habituellement associées à la paralysie du sommeil sont la fatigue, le stress, l’anxiété, un changement soudain dans les habitudes quotidiennes (déménagement, changement de travail) ou une mauvaise hygiène de sommeil (horaires de sommeil irréguliers). 

 

Différents niveaux d’hallucinations

L’inconvénient principal de la paralysie du sommeil réside dans les hallucinations éventuelles et l’effroi qu’éprouvent les personnes affectées. Lorsque la paralysie est accompagnée d’hallucinations hypnagogiques, il existe plusieurs degrés d’hallucination, pouvant varier de l’illusion fugace à l’hallucination complète où la personne est convaincue d’avoir vécue une expérience réelle. Dans les deux tiers des cas, les personnes éprouvent juste la sensation d’une présence ou d’une entité.

Cette présence est la plupart du temps « ressentie », le sujet ayant l’impression qu’elle est hors du champ de vision, debout dans la pièce ou assise sur le lit. Parfois cette présence paraît inquiétante, inquisitrice ou maléfique. Plus rarement, elle peut se montrer agressive, et s’asseoir sur le torse du dormeur pour essayer de l’étouffer ou de l’étrangler. Partout dans le monde, en Occident comme en Orient, ce phénomène a donné naissance à diverses représentations : Old Hag (la vieille sorcière) en Amérique du Nord ; incubes et succubes en Europe ; le Broyeur d’os dans les pays baltes, etc. D’autres types d’hallucinations sont parfois rapportées : sonores (craquements, claquements dans la tête ou la nuque, bruits secs, bangs, sonneries) ; tactiles (contacts physiques, sensation d’être tiré par les pieds, vibrations dans le corps, tremblements) ; visuelles (tâches lumineuses, auras, boules de lumière, perception des objets dans le noir) ; kinesthésiques (sensations de flottement, de chute ou d’expérience hors du corps). Mis à part le coté dérangeant des impressions décrites plus haut pouvant engendrer du stress et de l’anxiété, la paralysie du sommeil ne présente pas de réel danger. 

 

Incubes et succubes?

Jamie Jackson est une jeune femme de 32 ans qui passe des nuits d'épouvantes depuis qu'elle a cinq ans. Elle reçoit des visites d'entités, souvent un homme accompagné d'une vieille femme. La vieille femme s'assoit sur sa poitrine, l'empêchant de bouger et de respirer. Ce cauchemar, Jamie le vit éveillée, mais pour son entourage qui ne perçoit rien, c'est juste un mauvais rêve...

WILTSHIRE - ROYAUME UNIS
Ce sont les mêmes nuits que passe Matt Watkins, un étudiant en psychologie de 25 ans, à ceci près qu'il a enregistré ses nuits d'angoisse sur bande audio. De cette hallucination réveillée, il en a fait un sujet d'étude et à découvert des récits racontant l'histoire de ses visiteurs nocturnes datant d'il y a plus de 2000 ans : "Si je suis maudit, je reviendrai la nuit vous harceler. Je m'en prendrai à vos visages et appuierai sur vos poitrines tremblantes. Je vous priverai de sommeil par la terreur." Horace, 1er siècle après Jésus Christ. On retrouve également des représentations de "la chose" depuis le moyen-âge jusqu'à nos jours. De nombreux scientifiques ont étudiés le phénomène, en particulier le Dr J. Allan Cheyne, professeur en psychologie à l'université de Waterloo au Canada. Pourtant, tout ne semble pas aussi simple...

GLASGOW - ECOSSE
Pour le Dr Cheyne, il ne fait aucun doute qu'il existe une forte relation entre le rêve et le sexe. Lors d'un cauchemar, cette relation prend la forme d'un viol. Les incubes (ceux qui se couchent dessus), masculin et les succubes (celles qui se couchent en dessous), féminin sont considérées depuis très longtemps comme des esprits violeurs. C'est un démon qui prendrait, selon le genre de sa victime, la forme d'un homme ou celui d'une femme.

ILE DE PEMBA - COTE EST DE L'AFRIQUE
Ici, les visites ont pris un tournant encore plus inquiétant : la "chose" frappe tous les habitants de l'ile. Les habitants ont donné un nom à cet être : POPO BAWA. Il est décrit par ses victimes comme une sorte de nain cyclope ayant des ailes de chauves-souris. Il signale sa présence par une odeur acre et une bouffée de fumée.

GREENWICH VILLAGE - NEW YORK
C'est, dans ce cas, un jeune homme de 25 ans, Ted Filippone, qui est attaqué quotidiennement. Un homme brisé, en dépression, incapable de se sociabiliser qui a trouvé refuge dans un foyer catholique. C'est dans ce foyer que deux personnes vont être témoins de ces entités nocturnes, sa petite amie qui aperçoit une forme quitter la salle de bain, et le père Pat Maloney qui va jusqu'à ressentir une présence comme venu "d'une autre dimension". A bout de force et de solutions, Lou Gentile, un démonologue, va lui proposer son aide. Il va le surveiller dans sa chambre par caméra vidéo interposée.

GREENWICH VILLAGE - NEW YORK
Lou Gentile, un démonologue, vient en aide à Ted Filippone,qui supporte depuis plusieurs années, des nuits d'horreur où des entités le frappent jusqu'à l'expulser de son lit. Le démonologue décide de poser des questions en enregistrant les réponses sur un magnétophone. Résultat surprenant : des sons étranges apparaissent sur la bande !

Depuis des siècles, des hommes et des femmes l'ont vécu. Hallucinations ? démons ? troubles psychiques, neurologiques, endocrinologique.